Le Discobole est l’une des plus célèbres statues de l’Antiquité. Généralement attribuée à Myron, sculpteur athénien du Vᵉ siècle av. J.-C., elle représente un athlète en train de lancer le disque. Myron, représentant du premier classicisme, était célèbre pour ses représentations d’athlètes, ce qui explique l’attribution
Periklís Iakovákis (en grec : Περικλής Ιακωβάκης), né le 24 mars1979 à Patras, est un athlètegrec spécialiste du 400 m haies. Il est détenteur du record de Grèce de la discipline et champion de Grèce à neuf reprises.
Konstadínos Douvalídis-Ricks (en grec moderne : Κωνσταντίνος Δουβαλίδης, né le 10 mars 1987 à Dráma) est un athlète grec, spécialiste du 110 mètres haies.
Né d’une mère grecque dont il porte le nom et d’un père afro-américain d’Atlanta, son prénom est souvent abrégé en Kostas. En 2007, Konstadínos Douvalídis s’impose lors des Championnats d’Europe espoirs en 13 s 49, devant le Belge Adrien Deghelt et l’Italien Emanuele Abate.
En février 2012, Konstadínos Douvalídis remporte le 60 mètres haies lors des championnats de Grèce en salle, en améliorant au passage son propre record national en 7 s 63.
Lors des Jeux méditerranéens 2013 à Mersin, il remporte en 13 s 45 la médaille d’or du 110 m haies devant le Français Thomas Martinot-Lagarde. Un mois plus tard il remporte les championnats de Grèce avec un nouveau record de 13 s 34. Le 4 juin 2015, il égale cette performance à l’occasion du meeting Areva, avant d’abaisser le record quelques jours plus tard à 13 s 33 au mémorial István-Gyulai à Székesfehérvár.
Vassílios Zabélis (grec moderne : Βασίλειος Ζαμπέλης, né le 7 mai 1973) est un coureur de fond grec.
Il fut le champion grec du Marathon d’Athènes de 2002, avec un temps de 2:20:38. Zabélis détient le deuxième meilleur temps de marathon pour un athlète grec, ayant terminé en 2.13.24 au Marathon de Rotterdam de 20022.
Ioánnis Vrettós (en grec moderne : Ιωάννης Βρεττός) est un athlète grec, originaire de Chalándri.
Il a notamment participé le 10 avril 1896 à l’épreuve du marathon des Jeux olympiques d’Athènes où, sur dix-sept coureurs engagés, il finit quatrième.
Il avait auparavant été sélectionné grâce à sa seconde place derrière Ioánnis Lavréntis au deuxième marathon de qualification tenu le 24 mars 1896, en 3 h 12 min 30 s.
Le 10 mars1896, la Grèce organise les premiers Jeux panhelléniques modernes. Le premier but de ces jeux est d’aider le pays à préparer une équipe, une sélection pour rivaliser aux Jeux olympiques d’été organisés à Athènes cette même année. La plupart des participants sont de jeunes militaires sélectionnés par leurs officiers pour leurs qualités athlétiques. Vasilákos, né et élevé dans un village de la montagne de Magne (Grèce), a déjà une réputation d’un bon coureur de fond, et il remporte la course en un temps de 3 heures et 18 minutes.
Vasilákos est un des 17 athlètes à s’élancer sur le marathon le 10 avril 1896, il termine à la deuxième place, derrière Spiridon Louis, avec un temps de 3 heures 6 minutes 3 secondes . Seulement neuf athlètes terminent l’épreuve. Les courses font une distance de 40 kilomètres environ et non pas 42,195 kilomètres. C’est en 1921 que la distance est définitivement fixée, en officialisant celle des Jeux olympiques de Londres.
(en) Michael LLewellyn Smith, Olympics in Athens. 1896., Profile Books, Londres, 2004. (ISBN186197342X)
(en) James P. Verinis, « Spiridon Loues, the Modern Foustanéla, and the Symbolic Power of Pallikariá at the 1896 Olympic Games.», Journal of Modern Greek Studies, 23:1 (May 2005), p. 139-175.
Spyrídon Loúis (en grec Σπυρίδων Λούης), souvent appelé Spýros Loúis (Σπύρος Λούης), né le 12 janvier 1873 à Maroússi (Attique, Grèce) et mort le 26 mars 1940 à Maroússi, est un athlète grec, premier champion olympique du marathon.
Enfance et préparation olympique
Spyrídon Loúis est né en Grèce à Maroússi au nord d’Athènes, le 12 janvier 1873, dans une famille pauvre arvanite. Le travail de son père consiste à approvisionner Athènes en eau minérale transportée sur un chariot, et souvent, Spyrídon Loúis fait le chemin en courant à ses côtés1.
L’une des épreuves prévue est le Marathon. Sur une idée du français Michel Bréal, inspirée par la légende de Phidippidès, cette course doit se pratiquer sur une distance d’environ 40 km2. Le colonel Papadiamantópoulos est alors chargé d’organiser les sélections grecques. Le militaire a été l’officier supérieur de Spyrídon Loúis lors de son service militaire.
Kharílaos Vasilákos gagne la première course en 3 heures et 18 minutes. Sur les conseils de Papadiamantópoulos, qui connaît son potentiel, Spyrídon Loúis participe à la seconde. L’athlète termine cinquième. Il est tout de même qualifié pour participer à l’épreuve olympique.
Champion olympique
Dessin du déroulement de la course.
Le 10 avril 1896, à Marathon, le colonel Papadiamantópoulos donne le départ dans un petit champ. Les concurrents sont au nombre de dix-sept ; treize Grecs et quatre provenant d’autres nations. Le Français Albin Lermusiaux prend la tête dans les premiers kilomètres de la course. Après le kilomètre 32, Lermusiaux abandonne, l’Australien Edwin Flack prend le contrôle de la course. L’Australien, peu coutumier des longues distances abandonne quelques kilomètres plus loin. Spyrídon Loúis qui s’était rapproché progressivement de la tête de course, se retrouve alors leader.
Spyrídon Loúis devient le premier champion olympique du marathon lors des Jeux olympiques de 1896 en remportant l’épreuve de 38 kilomètres en 2 h 58 min 50. Il franchit la ligne d’arrivée sans montrer de signe apparent de fatigue et se reposa pendant seulement dix minutes après la course. Il devient par la suite un héros national, célébré dans de nombreuses villes du pays, son nom passant en expression en grec : « courir comme un Louis ». Il obtint ensuite le monopole de l’approvisionnement en eau de la capitale depuis les sources de Maroússi. Il reçut de nombreux cadeaux et privilèges qui lui permirent de vivre confortablement jusqu’à la fin de sa vie. Le frère de M. Stefanovich lui fit don d’une propriété dans sa ville natale de Maroússi et la compagnie des chemins de fer grecs lui offrit un billet permanent sur la ligne Athènes–Laurion.